Nomades involontaires

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„Mes chères s’urs, enfin voici le moment de partir pour la Suisse. Je n’ai pu aller vous voir, malgré tous mes désirs comme vous le pensez bien… Jeudi arrive mon procès et je serai condamné, c’est sûr.“
Menacé d’être emprisonné, Gustave Courbet a deux possibilités: Soit il se laisse incarcérer, soit il quitte la France pour toujours. Le 23 juillet 1873, il passe la frontière.
Tout comme Gustave Courbet, la pianiste Clara Haskil et l’entrepreneur Carlo Gatti sont des „nomades involontaires“ et prennent la route de l’exil. Trois portraits de Daniel de Roulet.