Wolffiana V: L’a priori, l’a posteriori, le pur, le non pur chez Christian Wolff et ses maitres

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Ce travail essaie d’abord, dans une partie structurelle, de comprendre la cohérence et d’évaluer la solidité „du mariage entre la raison et l’expérience“ que Christian Wolff a tenté d’établir dans la philosophie, au moyen des concepts d‘ a priori, d‘ a posteriori, du pur et du non pur. Il manifeste que cette „alliance“ n’est pas cohérente et engendre une tension importante dans toute sa pensée, ce qui provoque une crise historique concernant la métaphysique, cette crise finissant historiquement par la critique de Kant.
Deuxièmement, dans une partie plus historique, ce travail remonte à l’origine de l’utilisation de ces concepts (a priori, a posteriori, pur et non pur) chez les prédécesseurs de Wolff (Tschirnhaus, Leibniz, Weigel, Sturm, Agricola, Descartes, Ramus, etc) pour établir que le concept de raison pure est loin de faire l’unanimité dans la pensée classique, qu’il suscite la controverse et qu’il est en opposition complète avec la tradition aristotélicienne et scolastique. Ce travail permet ainsi à la fin de mettre en doute une histoire de la philosophie officielle basée sur l’interprétation classique provenant de Kant.

Diese Arbeit versucht zuerst in einem strukturellen Teil, die Kohärenz und Stichhaltigkeit der „Ehe zwischen der Vernunft und der Erfahrung “ zu verstehen und zu bewerten, die Christian Wolff mit Hilfe der Begriffe a priori, a posteriori, rein und nicht rein in die Philosophie einzuführen versuchte. Es wird deutlich, dass diese „Verbindung“ nicht kohärent ist und eine erhebliche Spannung in Wolffs ganzem Denken erzeugt, was eine historische Krise bezüglich der Metaphysik hervorruft. Diese Krise wird schließlich durch die Kritik Kants überwunden.
In einem zweiten, mehr historischen Teil wendet sich die Untersuchung zurück zum Ursprung des Gebrauchs dieser Begriffe (a priori, a posteriori, rein und nicht rein) bei den Vorgängern Wolffs (Tschirnhaus, Leibniz, Weigel, Sturm, Agricola, Descartes, Ramus, etc.), um zu begründen, dass der Begriff der reinen Vernunft von einer einhelligen Auffassung im klassischen Denken weit entfernt ist, sondern Kontroversen auslöst und im Widerspruch steht zur gesamten aristotelischen und scholastischen Tradition. So erlaubt es die vorliegende Arbeit schließlich, eine offizielle Geschichte der Philosophie, die sich auf die klassische, von Kant ausgehende Interpretation stützt, in Zweifel zu ziehen.****************